Bref retour d’un centbornard devenu soixante-huitard

Il m’aura fallu plus de 2 semaines pour digérer cette course et tenter de comprendre ce qui m’a fait mettre le clignotant au 68ème km. Au niveau des temps de passage, c’était plutôt correct jusqu’à la mi-course : 1h57 au semi, 3h53 au marathon, 4h38 au 50ème km avec qui plus est un cardio assez bas. Les jambes avançaient toutes seules mais le mental semblait être resté sous la couette. Zéro envie, zéro plaisir depuis ce réveil à 4h du mat’ et une pauvre nuit en dette de sommeil.

L’arrêt au km 68 fut une libération. Je n’avais tout simplement pas la force mentale pour courir un 100 bornes ce jour-là. Le constat a été sans appel et sans regret. Evidemment, sur l’instant, je décidai qu’il s’agissait là de ma dernière expérience sur le long. Ras le c.. de ces conneries ! Aujourd’hui, je suis moins catégorique Je commence à retrouver du plaisir à courir après une longue prépa au cours de laquelle j’ai plutôt subi les choses, me forçant à respecter le plan sans tenir compte des petits bobos et de la fatigue générée par le quotidien. Une bonne leçon à retenir…

J’ai donc des pistes à explorer pour notamment revoir la façon de m’entraîner si je compte m’aligner de nouveau sur des longues distances. Et ça, c’est plutôt cool ! Repartir de zéro en quelque sorte mais avec une expérience qui s’enrichit course après course. Le tout sans oublier l’essentiel : le plaisir. Se dépasser, partager, transpirer, rebondir (sans mauvais jeu de mots)… Bref, le plaisir de courir comme un amateur, un passionné.

2022 devrait m’apporter quelques réponses sachant que je suis déjà inscrit à l’EcoTrail de Paris 80 km et à la 50ème édition des 100km de Millau. Si l’envie est là, eh bien on ne se privera pas.

Enfin, je remercie mon très cher Cédric qui m’a accompagné dans cette galère ainsi que Brigitte de la FitnessBoutique de Bonneuil/Marne pour son aide logistique. Et merci à ma famille de me supporter. Le coureur est un peu chieur parfois.