La course à pied est un éternel recommencement. Chaque début d’année, on prend de bonnes résolutions et on s’y tient, plus ou moins. On se fixe des objectifs qu’on atteint, plus ou moins. Décembre arrive et on fait les comptes en jetant un oeil dans le rétro avant de réfléchir aux objectifs de l’année suivante à atteindre, plus ou moins. Pour autant, ce semblant de routine nourrit jour après jour, mois après mois l’expérience du coureur. Les kilomètres parcourus, avec ou sans dossard épinglé sur la poitrine, sont toujours associés à des souvenirs précieux, souvent riches en partage et synonymes de plaisir et de performance, et ce quelque soit son niveau.
Nous sommes à la mi-décembre et, 2019 n’échappant à la règle, je me pose quelques minutes devant l’écran de mon ordinateur pour lire mes tableaux de suivi et revivre les émotions fortes ressenties. En terme de volume, 2019 est comparable aux années précédentes: plus de 3100 km, une distance moyenne de 18,5 km/sortie et 7 compétitions.
La première d’entre elles fut un 10 km sans prétention en février dans le cadre des Foulées de Vincennes. 41′ à faire un peu de rythme pour lancer la saison, en compagnie de ma chère et tendre et de mon beau-frère. Une périostite est ensuite venue contrarier mes plans pour le marathon de Paris, sans regret au final car j’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner mon ami Stéphane en 3h35. Mon baptême de circadien a eu lieu en mai lors de la No finish Line Paris. 24h de calvaire à découvrir un format très spécifique pour lequel je n’étais pas bien préparé mentalement. Fin juin, ma chérie et moi nous sommes programmés une petite balade à la « campagne » pour l’Oxy’Trail 23 km. Une excellente matinée sur un nouveau terrain de jeu. Les vacances d’été furent l’occasion de préparer mon objectif de l’année, les 100 km de Millau. Malheureusement, mon accompagnateur vélo a connu un jour sans, nous contraignant à mettre la flèche à la mi-course. Un mal pour un bien car les 100 km de la Somme, 15 jours plus tard, ont satisfait mon esprit revanchard. 9H56 et un nouveau record personnel, point d’orgue de l’année. Enfin, la première édition du marathon de Deauville, à la mi-novembre, fut prétexte à un week-end en amoureux marqué par le courage de ma moitié à terminer l’épreuve en 4h27, sur un parcours assez difficile.
Au final, 2019 restera une belle année capesque. Sur le long (100 km, 24h), j’ai cumulé de nombreux enseignements, lesquels devraient me servir pour l’avenir. De l’expérience en somme! Par ailleurs, j’ai encore pris beaucoup de plaisir à courir et à partager, que ce soit lors de ces courses ou à l’entraînement comme par exemple lors des 40 ans du marathon historique de Paris 1979, événement organisé par les amis de la Team Marathon Connection. Dans l’ensemble, les objectifs sont atteints, plus ou moins.

2019 en images
Et maintenant? La relâche de décembre est bien entamée et j’en ai profité pour définir mon calendrier 2020. Le premier semestre connaîtra deux objectifs en mode performance: l’EcoTrail de Paris 80 km en mars et les 24h de la No finish Line Paris en juin. Le semi-marathon de Paris et le marathon de Paris seront également au programme et intégrés à la préparation des deux objectifs cités. Le deuxième semestre, quant à lui, reste à écrire, le report des 100 km de la Somme en avril 2021 ayant bousculé mes projets. La seule certitude est une participation à la 30ème édition du marathon de La Rochelle fin novembre.
Belles fêtes de fin d’année à tous et je vous donne rdv sur les routes ou sentiers. Vive la course à pied!
Une année très bien remplie. Et pour la prochaine, l’avenir appartient à ceux qui vont se lever de bonne heure pour aller s’entraîner avec plaisir et bonne humeur…
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Exact! 🙂
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