100kms/Récits de course

100km de Millau – 26 septembre 2015

Entre rêve et réalité

Je rêve des 100km de Millau depuis plus de 2 ans. A travers des ouvrages comme celui de Paul Fontimpe, J’ai couru dans l’au-delà, celui de Didier Lejeune, Mes 100 kilomètres de Millau, ou encore les nombreuses vidéos accessibles sur internet, j’ai l’impression d’avoir déjà couru avec eux 100 fois en ce lieu mythique de l’ultra fond. Il est donc grand temps de transformer l’essai et l’année de mes 40 ans est le prétexte tout trouvé pour participer à l’édition 2015 de l’épreuve.

Du côté de Roulio: « Je me souviens très bien de la première fois qu’on en a parlé. C’était un dîner TMC, dans notre resto/QG coréen. Je lui avais dit : – « 100 bornes, mais t’es dingue ! Et tu le ferais avec un accompagnateur ? » Et lui : « ben oui ! Et pourquoi pas toi ? ». Ca me semblait très loin, peu crédible, j’avais bu trop d’Asahi, j’avais dit banco ! Malheureux… »

12032645_968869923177891_960501887262588181_oNous arrivons avec les copains de la Team Marathon Connection et Cassius le vendredi midi. Il fait beau dans l’Aveyron. Après un bon repas, nous nous dirigeons vers le bien nommé Parc de la Victoire pour la traditionnelle récupération du dossard. L’ambiance est chaleureuse et conviviale. Nous croisons des amis : Nadia, Karine, Francine, Marc… Millau est en fête et les sourires sur les visages illustrent bien la joie que nous avons tous d’être là, à vivre ces moments de veille de course. Retour à l’hôtel pour la préparation de la tenue et du matériel avant une soirée partagée avec le groupe de Thomas. Bref, tout va bien. Nous sommes prêts à en découdre.

Roulio: « En rentrant dans la chambre, on met au point les derniers détails logistiques. Le nombre de cuillères d’Hydrixir, la couleur des gels. On se marre bien, autour du fameux gel fruit rouge ! C’est con, mais j’ai plus le trac que lui. Et si j’ai un problème mécanique. Et si je foire les ravitos. Et si… et si… »

Samedi matin, 7h00. Réveil dans la chambre que j’occupe avec Roulio qui m’accompagnera à vélo pendant 11h, l’objectif chronométrique que je me suis fixé. Nous sommes plutôt détendus et sereins. Je réalise tout doucement que je m’apprête à courir 100km et gravir près de 1200m de dénivelé positif. Même pas peur ! Enfin, disons qu’il n’est plus l’heure à tergiverser et que le mode confiance est enclenché. P’tit déj, douche puis j’enfile la tenue de combat aux couleurs de notre team. Nous nous retrouvons tous au pied de l’hôtel, sauf Roulio. Où est-il passé ? Le revoilà quelques minutes plus tard, l’air préoccupé. Son dossard suiveur est perdu… Nous récupérons celui de Pierrot qui court en solo puis nous partons en direction du Parc pour un défilé d’environ 1km dans la ville jusqu’à la ligne de départ. Roulio, quant à lui, prend la route d’Aguessac, point de RDV des coureurs et des accompagnateurs vélo au 7ème km de la course.

Les 1700 centbornards et les 400 marathoniens sont acclamés par les spectateurs venus en masse. Je vis pleinement ces instants, ici à Millau et je comprends que le rêve devient réalité, qu’avec mes amis Pierrot, Stéph, Lionel et Cassius, nous rencontrons enfin le mythe.

Roulio: « Putain, ça commence bien. J’ai déjà perdu le dossard ! Acte manqué ? Bravo Roulio. Bravo ! Bon, je prendrai donc celui de Pierrot. Puis je pars donc avec les autres vélos attendre les coureurs. Ca discute pas mal, entre accompagnateurs… Je discute un moment avec un mec de mon âge, qui lui, accompagnera sa femme. Elle rêve de de Millau depuis 9 ans… Et lui, il est là pour l’aider à le réaliser, ce rêve… Déjà, on sent l’émotion poindre. »

  • Du km 0 au 25km – Temps de passage : 2h25’23 – 5’48/km – 391ème

IMGP025310h00, c’est parti ! La météo est parfaite et augure d’une belle journée ensoleillée. Il faudra être vigilent sur l’hydratation mais je signe de suite pour ces conditions. Nous sortons de la ville et empruntons le parcours qui constitue la 1ère boucle de l’épreuve, un aller retour Millau – Le Rozier, le long des 2 rives du Tarn. Je cours avec Pierrot, dans la même foulée. Stéph est parti légèrement plus vite et Lionel file vers son sub 10h. Nous parlons, beaucoup. Pierre connaît bien le coin et regarde les montagnes avec son œil de passionné d’escalade. Nous voilà déjà à Aguessac. Roulio est bien là, côté droit de la chaussée. Le peloton est très dense avec l’arrivée des vélos et il n’est pas simple de prendre nos marques tous les 3. Je prends mon 1er ravito, un gel et de la boisson énergétique. C’est un grand luxe d’avoir un accompagnateur vélo. On peut se servir quand on veut ! J’ai prévu de boire toutes les 20’ et prendre un gel tous les 10km environ.

DSC_0606La stratégie d’un départ prudent (5’50/km) fonctionne bien et nous arrivons frais comme des gardons à Le Rozier puis Peyreleau pour le 1er coup de cul du jour. L’ambiance est exceptionnelle. Cette petite montée en lacets ressemble à s’y méprendre à une étape du Tour de France. Je suis émerveillé par le paysage et les encouragements au bord de la route. Quel pied !

Roulio: « Dans la montée vers Rozier, on en prend plein la vue. C’est absolument magnifique. En plus, c’est le début, on est en forme, on rigole beaucoup. Un peu trop même ! On se dit même : oh, les gars, faut garder de l’influx ! »

Alors que nous sommes passés sur l’autre rive du Tarn et que nous abordons la descente après Peyreleau et le retour vers Millau, Pierre et moi décidons de conclure une discussion que nous avons depuis une bonne heure au sujet de la pause-pipi. « On peut peut-être s’arrêter maintenant, lâchons les vannes ! » Sourires aux lèvres, nous repartons plus léger et passons Les Prades au km 25 en 2h25’23 aux environs de la 400ème place.

  • Du 25km au marathon – Temps de passage : 4h07’24 – 5’51/km – 307ème

IMGP0271Nous avons rejoint Stéph. Je prends de ses nouvelles. Il me dit que ses pulsations sont hautes et qu’il est, du coup, assez préoccupé. Nous sommes maintenant tous les 4 aux abords de La Cresse. C’est déjà le km 30 et, bien évidemment, pas de mur à l’horizon. Roulio, dans sa petite tenue de cycliste, est parfait dans son rôle de suiveur. D’ailleurs, Pierrot a commencé à squatter un peu de place pour déposer son bidon et n’hésite plus à demander de lui fournir eau et nourriture à chaque ravito. Nous sommes tous les 3 dans notre routine. Et franchement, c’est vraiment plaisant, d’autant plus que la portion 30-40km est en faux plat descendant. Batterie à 100% !

Roulio: « Alors là, Renaud oublie un détail : dans le premier vrai raidillon… je déraille. Mais alors, franchement. La chaîne est complètement coincée contre le cadre. Enlever les paniers, mettre le vélo à l’envers, débloquer la chaîne … . Mais je ne sais pas faire ce genre de trucs, moi ! Quand le Vélib déraille, je le repose à une borne ! Pendant quelques longues minutes, je me dis, « c’est fini ! Je vais planter mes potes ». Finalement, j’arrive enfin à la décoincer, et je repars. Tout ça a presque duré un ptit quart d’heure, quand même ! »

Millau-Plage. Nous franchissons le km 40 puis remontons à travers la ville, en direction du Parc de la Victoire où se situe l’arrivée pour les marathoniens et le début de la 2nde boucle pour les autres. Passage au marathon : 4h07’24 à la 307ème place.

  • Du marathon au 71km – Temps de passage : 7h13’49 – 6’06/km – 171ème

Je ne m’attarde pas dans la salle des fêtes. Je préfère rester concentré, le corps et l’esprit dans la course. Cette 1ère boucle a été magnifique, sublimée par ses paysages ébouriffants. Place maintenant à la rencontre avec sa Majesté, le Viaduc de Millau.

_MG_0240Cette seconde partie de 58 km est un aller retour Millau – St Affrique. La quasi totalité des difficultés du jour y sont regroupées. Et ça commence maintenant, une fois le village de Creissels traversé, par la 1ère montée vers le viaduc. 2,5km à 7-8% de moyenne. Nous optons avec Pierre pour de la marche dès le début de l’ascension. Sauf qu’il marche vite mon Pierrot et me lâche facilement. Je change de stratégie et alterne course lente et marche. Je trouve mon rythme, recolle à mon binôme puis le dépasse. Je prends beaucoup de plaisir dans cette montée. Je me sens très à l’économie avec cette méthode où je commence à marcher dès lors que je m’essouffle. Roulio fait des aller retour entre nous et s’assure que nous n’avons besoin de rien. Je lève les yeux vers le tablier du viaduc. Cette œuvre est magistrale. Passage à la mi-course en un peu de moins de 5h et descente vers St Georges de Luzençon. Pierre me rejoint puis s’envole. Nous nous retrouvons au ravito du km 53 avant un passage déjà clé de la course : la côte de Tiergues. Composée d’un faux plat de 7km puis d’un raidillon de 3km, cette portion doit être impérativement gérée à sa main, au risque de le payer cher un peu plus tard. J’oscille entre 5’30 et 6’00/km dans la 1ère partie de cette difficulté. Je me sens vraiment bien. Pierre n’est pas très loin derrière mais nous courons désormais chacun dans notre bulle. Roulio continue ses navettes entre nous. Il m’informe qu’il ne voit plus Stéph. J’imagine qu’il a entamé un gros combat avec ses mauvaises sensations. Je croise les doigts pour qu’il puisse aller au bout.

Roulio: « Cette montée, pourtant pas la plus raide, sera pour moi la plus dure. Je souffle plus fort que les coureurs ! Heureusement, on voit le viaduc tout du long, et je sais que lorsqu’on passera en dessous, on basculera dans la descente. Mais malgré mes quelques séances d’entraînements à vélo, cet été, c’est pas simple. « Mes » coureurs, Renaud et Pierre, sont vraiment bien. Si c’est Renaud que j’accompagne, ça me fait vraiment plaisir d’aider Pierre, aussi. »

IMGP0294St Rome de Cernon, début du raidillon. J’adopte mon alternance marche-course et bascule à Tiergues dans de bonnes conditions. Place à plus de 6km de descente pour refaire le plein et arriver à St Affrique dans les meilleures dispositions possibles. C’est également le début du croisement avec les 1ers qui, eux, remontent vers Tiergues en direction de Millau. Les « Allez », « Courage » et « Bravo » sont nombreux de part et d’autre de la chaussée. Et voilà mon Lionel qui arrive tout sourire. Il doit avoir une bonne ½ heure d’avance sur moi. Il va nous le claquer son sub 10h ! J’arrive maintenant à St Affrique, le point le plus au sud du parcours et synonyme de demi-tour vers la victoire. Je me sens toujours aussi bien alors que je n’ai jamais couru autant d’une traite. J’entends le speaker : « Et voici le dossard 4, Renaud Landon de la Team Marathon Connection ! » Je suis acclamé par les bénévoles et les spectateurs nombreux à ce passage historique de l’épreuve. Je me contiens pour ne pas faire le beau et lancer des foulées que je pourrais regretter plus tard… Mais franchement, ça le fait ! Passage à St Affrique en 7h13’49 en 171ème position.

Roulio: « Un grand moment, que cette descente vers Saint-Affrique. Il y a une super ambiance entre coureurs, et lorsqu’on croise les « meilleurs », qui remontent déjà vers Millau, ils nous encouragent autant qu’on les encourage! C’est bon de croiser Lionel ! La TMC aura un sub-10 heures, si il ne lâche rien ! Lorsqu’on passe le km 66, je dis aux potos : « plus qu’un tiers, les gars » »

  • Du 71km au 100km – Arrivée: 10h37’52 – 6’22/km – 143ème

Depuis le km 25, je ne cesse de doubler, résultat d’une stratégie payante qui consiste en un départ très prudent et une gestion toute à l’économie jusqu’à St Affrique. Même si je n’ai aucune expérience sur 100 bornes, je me suis tellement documenté sur les 100km de Millau que j’ai l’impression de connaître par cœur ce parcours et ses pièges. Les erreurs commises au cours de mes 10 marathons sont également une source d’enseignement dont je me sers aujourd’hui. Je commence vraiment à croire que je vais réaliser mon rêve en devenant, dans quelques heures, centbornard à Millau. Cet état va s’amplifier une fois la 2ème côte de Tiergues franchie. Encore ces fameux 10 bornes de montée au cours de laquelle je vais croiser Stéph puis Cassius.

Roulio: « Au moment où je repars de Saint-Affrique, Pierrot, que Renaud a un peu lâché dans la descente me rejoint. Il a un peu le masque, et me dis qu’il a des débuts de crampe, et le cœur qui s’emballe un peu. Pas facile de le laisser derrière, mais je dois repartir, c’est la course. Je lui demande de faire bien gaffe, et je rejoins Renaud. On finira tous les deux. Dans la montée, je croise Steph, que j’encourage : j’ai l’impression qu’il est bien. »

Roulio ne me quitte plus, s’enquiert de mon état et trouve les mots qui vont bien. Je bois toujours régulièrement, en alternant ma boisson énergétique avec de la St Yorre et du coca. Au ravito du 77ème, je prends 2 soupes. Un régal ! Côté solides, Roulio m’attrape des petits sandwichs au jambon ou au fromage. Tout passe très bien. C’est rassurant quand on sait les problèmes d’alimentation que certains peuvent avoir sur le long.

Ca y est. Tiergues est une nouvelle fois franchie. C’est maintenant une longue descente qui se propose à nous. Mes Hoka OneOne Valor font des merveilles. Les encouragements sont toujours aussi nombreux entre les participants qui descendent et ceux qui montent. Je vois Karine tout sourire, Marc en pleine lutte. Chapeau mes amis !

12010674_901221579963142_7150458954480563534_oJe suis maintenant sûr d’aller au bout. Nous sommes au km 90, au pied de la dernière difficulté du jour, la côte du viaduc. Roulio marche à mes côtés en poussant son vélo et m’encourage. Nous sommes sous le charme du spectacle qui s’offre à nous. Pleine lune sur le viaduc… Mon partenaire ne cesse de me motiver. Je ne suis pas dans le dur mais il me fait l’effet d’un coup de fouet. En haut de la butte, je décide de lancer les jambes. Je me fous de savoir si j’ai tort ou raison. J’ai envie de courir à la sensation, de rattraper ceux qui sont devant moi. C’est ainsi que je vais faire ma tranche de 5km la plus rapide de la journée entre les 93 et 98ème km. A près de 5’00/km, je m’éclate, aidé de mon ami à mes côtés. Le bonheur à l’état brut, entre rêve et réalité.

Roulio: « Depuis qu’on a quitté Saint-Affrique, je sais qu’on « rentre à la maison ». Le plus long est derrière nous, mais d’une certaine manière… le plus dur reste à faire ! La montée vers le Viaduc est magique, avec la pleine lune. C’est plus que sublime, et je me dis que j’ai rarement vu quelque chose d’aussi beau. Renaud me dit : « si je suis bien lorsqu’on repassera sous le viaduc, tu me boostes à fond pour la descente ». Dans la montée, il me dit « donne-moi un coup de fouet ! ». Il parle d’un gel, bien sûr, mais ça nous fait bien marrer, quand même ! Je regarde de plus en plus ma montre : je sais qu’on est dans les temps pour le 10h30, ce serait tellement énorme ! La descente sur Millau est un grand moment : Renaud a des jambes de feu, on ne cesse de doubler des coureurs, je le motive sans arrêt, je suis à fond dans la course ! »

Sans titre3Arrivé dans Millau, je prends un sévère coup de bambou. Il reste 2 bornes et le faux plat montant vers le Parc me cloue sur place. Je tente de relancer mais je suis incapable de tenir le rythme plus de 10 foulées. La tête lâche plus que le corps. « Allez, on bataille encore un peu. Bouge ton c.. » me dis-je. Je n’y arrive plus et ne cesse de m’excuser auprès de Roulio. L’entrée dans le Parc de la Victoire me fait un bien fou. J’y suis sur cette allée que j’ai vu tant de fois sur internet ! A mon tour de connaître cette émotion qui précède l’arrivée sur le podium de Millau. L’ovation des spectateurs est fabuleuse. Je me sens tel un héros, porté par leurs mots et leurs sourires. Virage à gauche, entrée dans la salle des fêtes… Victoire. 100km : 10h37’52. 143ème.

Roulio: « Un peu dur, cette arrivée interminable dans Millau. J’essaye de le relancer, mais c’est trop dur. J’insiste, je lui dit « on ne marche pas, pas question, pas maintenant ». J’ai pris un tel shoot d’endorphines dans la descente, que je mets un peu trop de temps à comprendre qu’il faut le lâcher, le laisser tranquille. On marche l’un à côté de l’autre… Renaud s’excuse ! Mais de quoi ? « T’es dingue, ou quoi ! T’es un héros, t’as été gigantesque ! ». »

Le bilan

Place au général : 143 / 1696 (1421 arrivants)

Place catégorie V1H : 64 / 452

Allure moyenne : 6’22/km

Vitesse moyenne : 9,4 km/h

12068525_901221846629782_2958252884078573421_oJ’ai couru les 100km de Millau. Je peine à y croire. Quelques mots auprès du speaker et je retrouve Lionel, auteur d’un remarquable 9h45. Puis je tombe dans les bras de mon Roulio. Comment le remercier pour cette journée passée ensemble… Tour à tour, les copains arrivent. Pierrot en 10h43, Cassius en 11h18 et Stéph en moins de 12h. C’est fait. Quelque soit le chrono, nous sommes tous devenus des finishers de la course mythique des 100km.

Roulio: « Je pose mon vélo et rejoins Renaud. On se serre dans les bras, sans parler, l’émotion nous dégringole dessus : on a un peu les yeux humides, quand même ! Je suis pris d’une étrange nostalgie : en fait, ce moment, il appartient aux coureurs, moins aux accompagnateurs. Nous, on n’est pas vraiment acteurs… Post-Millautum, animal triste… Heureusement, ça ne dure pas longtemps ! Merci aux copains qui m’ont prêté le matos : Philippe et Béa, pour le vélo, mon beauf, pour le cuissard, et LGG, pour la housse à vélo ! Et merci à Renaud, bien sûr, pour ce grand moment de partage. Ce 26 mai 2015, il l’a bien mérité, son surnom de Little Big Man ! TMC : mascheunclub. »

Merci à tous mes amis. Sans eux, la fête n’aurait pas été si belle. Pour une première, je suis comblé. Merci à ceux qui, à distance, m’ont transmis leur soutien et leurs encouragements. Ca n’a pas de prix. Merci aux millavois, bénévoles et spectateurs. Je n’ai jamais vu un tel engouement. C’est aussi grâce à eux que les 100 bornes de Millau sont ce qu’ils sont.

Enfin, merci à ma famille qui a vécu ces 13 dernières semaines au rythme de ma prépa. Je vous aime.

A ma mère, qui m’a tout appris.

11 réflexions sur “100km de Millau – 26 septembre 2015

  1. Que dire si non Bravissimmo. Un récit qui donne envie d’essayer. je vais y réfléchir…
    J’ai connu ton blog grâce à Strava car lors de ma séance de fractionné ce matin (piste de Puteaux) j’ai croisé un type qui fait parti de votre équipe Team Marathon connection

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